Principe de fonctionnement

On peut au début se sentir perdu face à cette nouvelle technologie. Mais après quelques explications vous verrez c’est très simple et son fonctionnement deviendra évident pour vous. Pour recréer la fumée d’une cigarette classique, la cigarette électronique va chauffer un liquide qui va s’évaporer et donc créer une vapeur (et non une fumée). Le réchauffement du liquide se fait grâce à une résistance intégrée à la cigarette électronique. L’avantage de ce liquide est qu’il se vaporise à une température faible aux alentours des 60 degrés Celsius, il n’y a donc pas combustion comme avec une cigarette classique. C’est pour cela que l’on ne parle pas de fumée, remplie de goudron, de monoxyde de carbone et diverses substances cancérigènes mais bien de vapeur inoffensive ! Et les utilisateurs de la cigarette électronique insistent à juste titre pour dire qu’ils vapotent et ne fument pas ! Un autre avantage est que ces e-liquides sont aromatisés donnant un goût délicieux à la vape (action de vapoter).

Comment ça marche ?

Connaissant maintenant le principe de fonctionnement, il est maintenant plus facile de comprendre l’anatomie d’une cigarette électronique, il faut donc :
  1. un réservoir pour contenir le e-liquide.
  2. une résistance pour faire chauffer le liquide
  3. une source d’énergie pour faire fonctionner la résistance : la batterie
  4. un embout pour aspirer la vapeur produite appelé drip-tip.

La batterie

C’est donc une source d’énergie électrique qui est utilisée, celle-ci est fournie par une batterie rechargeable (comme pour vos téléphones portables). Son autonomie dépend de sa taille. Elle dispose d’un bouton on/off. Pour faire marcher la résistance et chauffer le liquide, il suffira de rester appuyer sur ce bouton pendant l’aspiration.

Réservoir et résistance (clearomizer)

Sur les derniers modèles de cigarette électronique, le réservoir (ou tank) contient le liquide mais aussi la résistance. L’ensemble, appelé clearomizer (ou cartomizer) vient se visser sur la sortie de la batterie. Pour être encore plus précis, la résistance est en fait montée sur une base métal (c’est elle qui se visse sur la batterie) et dispose de mèches qui transportent une petite partie du liquide jusqu’à la résistance (trop de liquide noierait la résistance). L’ensemble est appelée atomizer. Finalement, on peut définir le clearomizer comme un cylindre contenant le liquide et l’atomiseur (lui-même composé d’une résistance et de mèches), avec un côté destiné à la batterie et un côté destiné à l’aspiration.

Embout d’aspiration

Un embout souvent en plastique vient se loger à l’autre extrémité du clearomizer, c’est par celui-ci que l’on va aspirer la vapeur créée par la résistance. On l’appelle en anglais tip ou drip-tip. Une image valant toujours mieux qu'un long discours :